Prologue : L'escarmouche désespérée

Vous avancez vers eux, aussi silencieusement que vous le pouvez, mais vous n'êtes pas un furtif, et le soldat qui se tient le plus vers vous a tôt fait de vous remarquer. Mais au lieu de donner l'alerte, il tente de vosu tirer une flèche alors que vous êtes à deux mètres de lui. Sa tête vole par terre deux secondes plus tard. (22 exp.) Le bruit de son corps s'affaissant alerte les autres brigands, mais étonament, derrière le mur qui fait une courbe, un autre combat, en même temps que le votre, se déclare.

Sans prendre le temps de me poser des questions, je fonçai sur mes autres ennemis en hurlant dans le but de les anéantir.

Vous partez dans la direction du prochain, qui ne sait pas qui regarder. Vous arrivez avec votre épée, et il esquive avec peur, mais il reçoit une flèche dans le dos. (12 exp.) Un archer, avec l'étendard bleu et doré de l'instar, lui a tiré dessus.

Je fis un signe amical à l'homme de l'Instar et me concentrai sur les autres ennemis.

Celui-ci reconnaît votre blastron et votre armement, unique aux unités militaires de l'Instar, et vous répond d'un signe de tête. En arrière, il est suivi d'une dizaine de soldats, et de quelqu'un qui semble être un général quelconque. Le petit groupe se jète dans la ruée, pendant que le votre fait de-même. Vous n'arrivez pas à atteindre d'ennemis, car votre nombre, grandement supérieur, les a anéanti en quelques secondes.

Je demandai à celui qui semblait être le général: «Quelle est la situation globale de la ville?»

Il ne répond pas à votre question, et parle plutôt:
-Vous êtes le général de l'armée que devait être sur le champ de Mars? Nous sommes la garnison de la ville. Nous vous attendions.

Je lui réponds: «En effet, je suis maintenant le général de cette garnison, car le précédent m'avait donné son grade avant de mourir. Quels sont les besoins du moment?»

Ses soldats se mettent en rang derrière lui lorsqu'il lève la main. Il vous répond, surpris:
-Le général Flinn est donc mort? Que s'est-il passé?

«Notre garnison avait été affectée à la surveillance de la frontière avec les royaumes du nord et des supposés bandits venus de nulle part ont tué une dizaine d'hommes, et le général avec eux, avant de s'enfuir. Flinn m'a demandé, juste avant de trépasser, d'aller avertir le roi qu'il était en danger, mais mes hommes et moi avons appris récemment qu'il avait été assassiné et nous sommes arrivés à la ville. Quelle est donc la situation?»

Il se racla la gorge, et répondit:
-La cité à tout d'abord été attaqué depuis trois fronts. La porte Est, le rempart Sud, et... de l'intérieur. Étonnament, le roi n'a donné aucun ordre et donc, j'ai cru bien d'envoyer la garnison défensive. Par contre, la section ici à été prise par les brigangs et les rebelles. En fait, toute la partie Sud-Est de la ville est ainsi. Nous sommes venus ici de justesse, venant justement voir ce que l'armée du champ de Mars faisait. Ils se sont repliés dans les bas-fonds de la pauvre basse-ville du Sud, mais ils ne tarderont pas à attaquer.
Il se rapprocha de vous et murmura:
-Étonnament, il y a beaucoup de rebelles, en fait, bien plus que de loyalistes. Au moins, nous avons encore le château. Il y a aussi un homme, du nom de Feredas, qui a encouragé les citoyens à se tenir du côté du roi. Il était accompagné d'un rôdeur, qui l'a gravement blessé, mais il a repoussé les brigands. Pour l'instant, la partie Nord-Ouest de la ville est à nous. Nous sommes en attente des ordres du roi, qui ne se fait pas connaître.

«D'après ce que nous avons appris d'un homme qui à courut jusqu'à notre campement jusqu'à mourir d'épuisement, le roi aurait été assassiné. Je ne crois pas qu'il serait allé jusqu'à sacrifier sa propre vie si l'information n'était pas vérifiée.»

Le général parut complètement déconcerté. Sans mots au début, il finit par dire à cinq hommes d'aller voir au château. Ensuite, il se retourne vers vous:
-Nous devrions peut-être aller attaquer les brigands dans le Sud de la ville. Feredas devrait les avoir repoussé.

J'acquiece et je sort du bâtiment.

La dizaine de soldats qui vous reste vous accompagne, et vous descendez par les escaliers. La garnison vous suit de près. Vous sortez des remparts, et c'est alors que vous arrivez sur dizaine d'hommes sortant des ruelles, habillés en brigands.

Je les arrête en leur criant: «Halte-là! Êtes-vous de ceux qui attaquent présentement la ville? À voir votre allure, j'en déduis que oui. Si vous ne résistez pas, vous ne serez pas blessés.»

Ils ne répondent pas, mais se regardent. Après quelques secondes, ils lancent la charge. Le capitaine de la garnison fait de même contre eux.

Je les charge aussi avec mes troupes restantes.

Vous foncez, vos soldats à vos trousses. Vous arrivez en face d'un brigand, qui arrive sur vous en criant. Mais lorsqu'il est assez proche de vous, il se calme un peu, et ralentit sa ccadence. Alors, vous le voyez, qui semble comme un peu étourdit, dans un bain de bonté. Il reste tout de même à l'affût, mais ne vous attaque pas.

Je lance une attaque rapide pour tenter de lui couper la tête.

Vous attaquez, et la tête part deux secondes après. (25 exp.) Le combat fait rage autour de vous, et derrière les maisons, vous entendez d'autres bruits de combats.

J'aide mes soldats à sortir vivant de ce combat en me battant avec acharnement.

Une autre vague de brigands arrive de derrière les maisons. Ils sortent comme des rats des ruelles et des maisons. Leur nombre est grandement supérieur au vôtre, et vos hommes croulent sous l'effort. Il vous reste quatre soldats, et il reste sept hommes de la garnison. Le capitaine de la garnison sonne la retraite, et il parte dans les remparts, où vous avez tué les archers brigands.

J'ordonne à mes hommes de me suivre et je fais de même.

Vous reculez, lançant l'ordre à vos hommes. Vous ayant entendu, le capitaine de la garnison vous garde la porte ouverte. Vous partez, et vos derniers hommes vous suivent. Malheureusement, un se fait tuer, mais votre avance n'arrête pas. Vos arrivez à la porte, et dès que vos trois derniers soldats entrent le capitaine de la garnison ferme la porte et les brigands foncent dedans. Celui-ci monte à l'étage des meurtrières pour rejoindre ses hommes.