Prologue : L'escarmouche désespérée

Vous venez de vous réveiller, dans votre tente, aux petites lueurs du matin. Le ciel est plutôt nuageux, mais il ne pleut pas. Vous êtes avec six autres hommes dans une tente pour quatre, en quelque part vous ne savez trop où au Nord-Est d'Elfaime, près de la route qui va vers un village agricole, à peine une lieue plus au Nord. Vous avez marchez toute la journée précédente, jusqu'à arriver là, à la tombée de la nuit, ou vous avez campé avec l'armée.

Le roi avait ordonné à votre bataillon de se rendre à un avant poste, au Nord du royaume, car celui-ci n'avait donné aucune nouvelle alors qu'il aurait dû. Vous aviez comme mission, avec votre bataillon, de voir où était le problème. Le roi, vu les conflits présents avec les hommes du Nord, avait décidé d'envoyer un bataillon complet, par prudence. De toutes façons, il n'en avait pas besoin au moment présent.

C'est donc avec l'esprit d'une bonne nouvelle journée que vous vous réveillez. Ne voyant pas le soleil, vous ignorez l'heure, et faites semblant qu'il est tôt, vu que vous semblez être le deuxième réveillé. Tout à coup, l'homme à côté de vous se réveille; c'est un de vos bons camarades : Ignisame Dorur. Il était fils d'un boulanger, et il s'est enrôlé comme soldat, un peu avant vous. Vous avez tout le temps progressé ensemble et appris ensemble. Il vous regarda longuement, et vous sourit. Il dit:
-Bonjour, Galahad. Nous allons à nouveau commencer une journée de marche. Nous en avons pour longtemps. J'ai entendu dire que l'avant-poste était encore à une soixantaine de lieues d'ici. Qu'est-ce qui se passe là-bas, selon toi, pour que le roi envoie un régiment complet?

-Je me le demande... le roi a toujours eu un bon jugement, mais il ne rajeunit pas. Il ne nous a certainement pas tout dit. Nous devrions rester sur nos gardes jusqu'à notre retour.
Je me lève et je me prépare tout en bavardant avec mon ami.

-Arrête de te méfier de lui, répondit ton ami, c'est un bon roi. Il fait tout pour aider notre royaume. S'il ne nous a pas dit quelque chose, c'est parce que c'est mieux ainsi.
Alors, la trompette de rassemblement sonna en dehors, et votre ami se dirigea vers la porte.

Je le suis.

Au-dehors, les nuages cachaient les puissants rayons de soleil, mais ça n'empêchait pas le camp d'être animé. De nombreux soldats, dont vous, se dirigeaient vers la place de rassemblement. Le général DeMaraf se tenait debout sur le podium, son fière glaive à la ceinture. Vous et votre ami allèrent vous mettre dans la foule de soldat pour écouter l'audience. Après cinq minutes, presque tous étaient là, et le général parla:
-Maintenant que l'armée complète est rassemblée, il nous faut faire route vers le Nord. Le roi tenait absoluement à ce qu'il y ait le plus d'hommes possible, car il craint pour la paix sur la frontière Nord. Nous nous dirigerons donc là-bas pour faire patrouille et trouver ce qui cloche...
Il voulut ajouter quelque chose, mais un bruit strident brisa l'air humide. La cloche d'alarme avait été enclenchée, le camp était attaqué. Sans même finir ce qu'il avait à dire, le général ordonna à tous de prendre les armes et de se diriger vers la porte Sud, où se trouvait l'attaque.

Je pris mon équipement et allai monter sur mon cheval pour me joindre à la bataille à la porte sud.

Vous êtes déjà équipé, et vous arrivez à votre cheval en moins de deux. Une fois en selle, vous vous dirigez vers la porte Sud. La première chose que vous voyez, ce sont des volées de flèches partant des bois près du camp, se dirgeant sur l'armée, qui avait l'intention du tuer une dizaine de pilleurs qui était venu attaquer le camp. Il s'agissait donc d'une embuscade, et toute l'armée serait prise dans la volée.

Je me précipitai vers l'endroit d'où les flèchez venaient en essayant de tuer quelques pilleurs au passage.

La volée s'abatit avant que vous arriviez. Par chance, le général s'en sauva d'un cheveux, mais une dizaine d'homme fut touchée. À cheval, vous galopez vers la forêt, rapidement et sans arrêt. Votre approche cause du brouhaha dans la forêt, et vous voyez des hommes qui fuissent des cachettes dans les arbres, derrières des roches et derrière les buissons. Vous passez l'orée de la forêt pour entrer dans la pénombre. C'est alors que du coin de l'oeil, vous voyez un archer, la flèche chargé, dans l'arbre à votre droite, vous visant.

Je reste où je suis et me prépare à bloquer la flèche avec mon épée, tous les muscles tendus.

À peine eutês-vous le temps de vous placer que la flèche partit. Vous fûtes sur le moment paniqué (vu la très faible probabilité de réussite de votre blocage), mais la flèche vint percuter le métal brillant de votre épée, pour retomber par terre. Vous, tout comme l'archer, n'en croyez pas vos yeux de la chance que vous avez eu. Après son échec, l'archer partit avec le reste de l'armée brigande se replier dans la forêt. Derrière vous, le général, avec quelques hommes, enter dans la forêt, chargeant vers les assaillants.

En apercevant mes compagnons, je m'élançai à la poursuite des fuyards dans un grand cri de guerre.

Vous vous enfoncîtes de plus en plus dans la sombre et dense forêt, alors que les autres hommes de l'Instar étaient avec vous. À un moment, les racines et les arbres devinrent si denses et si gros que vos chevaux eurent de la difficulté à galoper, et même certains sont tombés. Dans le brouhaha, votre cheval s'arrêta, et ne voulu plus avancer.

Je regardai en direction de mes compagnons tout en encourageant mon cheval à avancer et lui disant des paroles rassurantes et en lui flattant l'encolure.

Légèrement rassuré, le cheval prit de l'allure, pour aller au galop, jusqu'à ce qu'il trébuche lui-même dans une racine, tombant au sol, et vous projetant fortement sur un arbre. (-4 PDV) En avant de vous, vous voyez l'armée qu'est la vôtre, mais surtout les bandits, qui soudainement, se sont retournés, et ont chargé à travers les branchages. Le général, ainsi que seulement une dizaine d'hommes, se trouvait aux prises avec une trentaine de bandits, armée jusqu'aux dents.

J'abandonnai mon cheval à son sort pour le moment et je fonçai aider mes compagnons à se défendre en essayant de protéger le général.

La douleur dans votre dos s'intensifia et vous cloua sur place. (-3 PDV) Par contre, vous remarquez qu'aucun brigand ne vous a vu, et vous restez tapi derrière l'arbre. Après une minute environ, la douleur atténuée vous permet de bouger, mais de derrière votre arbre, vous entendez un hurlement.

Je me dirige vers sa source aussi vite que je le peux pour savoir s'il s'agit d'un allié ou d'un ennemi.

C'est alors qu'une vision d'horreur se prêt à vous. Les dix soldats en avancé vers les ennmis étaient raides morts, par terre, criblé de flèches. Le général, quant à lui, en avait 8 dans le torse, et il était tombé, essayant de reprendre son souffle. Les bandits déguerpissèrent comme des lapins.

Je décidai de rester où j'étais en attendant que les bandits soient partis.

Vous fûtes surpris de les voir partir ainsi, sans revenir, alors que vous étiez le dernier survivant. Le général gémit, avec ses huit projectiles dans le torse. Les bandits disparurent enfin derrière les forêts. Il faut croire qu'ils avaient un objectif et qu'ils l'ont atteind.

Je m'agenouillai devant le général et lui demandai: «Pourquoi ont-ils fait ça?? Que voulaient-ils?»

Il toussa quelques temps, mais vous reconnu, et prit une des ses dernières respirations. Il vous dit dans un souffle:
-Il vous faut... retourner à la cité. Avec l'armée... Le roi... est en danger..... il.. il ... il l'avait prédit. Dépêchez-vous... Il n'y a pas une minute à perdre...
Disant cela, il vous donna son badge, qui donnait le rang de général:
-Menez les armées à la capitale... Vous...Vous serez récompensez..........
Il dit cela en son dernier souffle.

Je commençai par aller chercher une pelle et enterrai mes compagnons, puis sautai sur mon cheval et filai en direction de la capitale.

Vous ne trouvez aucune pelle, mais un soldat vint vous voir:
-Mon frère, que s'est-il passé?
Il regarda le badge nouvellement acquis sur vous d'un regard intérogateur.