Prologue : L'escarmouche désespérée

Je lui répondit: «Ceux qui essayaient de défendre le camp ont tous été tués, sauf moi! Je dois vite aller voir le roi pour l'en avertir. Mon général m'a donné son badge avant de passer dans l'autre monde.»
Je quittai sans plus d'explications.

Il prit soudainement un air très coopératif, et lança humblement:
-Je vais sonner le rassemblement, général. Vous devrez faire un discours pour que les hommes reviennent.

Un peu mal à l'aise car je n'avais jamais fait de discours, je lui répondis: «Euh... très bien, vous pouvez disposer...»

Il partit sur le champ, vous laissant seul, au milieu de la forêt et des cadavres.

Je le suivis et retournai au camp.

Vous sortez de la forêt et allez jusqu'à la porte du campement, où, vu que le soldat ne savait tenir sa langue, une foule de soldats vous acclama. Le podium se situait près des tentes, à quelques pas de l'entrée, et les soldats avaient fait un ''chemin'' jusqu'à lui.

Je montai sur le podium et m'éclaircit la gorge, puis je commençai à parler: «Comme vous le savez probablement, notre campement vient d'être attaqué sauvagement par une bande de bandits qui, en fait, n'en étaient probablement pas. En mourant, le général m'a confié son titre afin que je vous guide, car notre roi est en danger. Il n'y a pas grand chose d'autre à dire. Comme je suis certain que vous tenez la survie du royaume à coeur tout autant que moi, je vous demande de commencer dès maintenant à lever le camp afin que ces braves hommes ne soient pas morts en vain. Nous partons dans deux heures.» Sans attendre de réponse du public, je me dirigeai en bas du podium.

Il y a quelques acclamations, mais la plupart partent directement vers leur tente pour aller chercher leurs armes. L'un de vos soldats vous demande alors:
-Bonjour Général, je suis l'ancien conseiller du général précedant, et je crois que vous aurez besoin de mon aide au début. Tout d'abord, vous devez décider si on défait le campement. Je dois vous avertir que de défaire le campement prendra facilement tout la journée, ou du moins ce qu'il en reste.

«Je demanderai à quelques hommes de venir le défaire lorsque la situation se sera calmée. Pour l'instant, nous n'avons pas une minute à perdre. Nous dirons aux soldats de n'emporter que le strict nécessaire.»

-Bien, je m'en occupe. Si vous avez besoin de moi, je me nomme Fridéric.
Et il part aussitôt, vers le centre du camp. Déjà, quelques soldats, armes en mains, se rassemblent devant la porte.

J'allai les rejoindre pour attendre les autres.

Il fallut près de vingt grosses minutes avant que tous les soldats de l'armée se soient rassemblés. C'est alors, qu'un messager du roi, essouflé, exténué, impuissant, arrivant de la direction de la capitale, entra dans le camp, vous hurla, voyant votre badge:
-Le roi a été assassiné!!! La ville est assiégé, l'armée doit quitter le champ de Mars. Il vous faut nous sauver!!
Et il mourrut d'épuisement lorsque son message eut été fini.

Je criai à tous mes soldats de me suivre et je partis pour arriver à la ville le plus tôt possible.

Vous sortez, suivit de toutes vos troupes. Les nombreuses ayant entendus le messager n'ont pas pris deux secondes pour se mettre à paniquer. Mais votre forte voix, ainsi que le halo de bien qui reluit autour de vous ne tarde pas à les calmer. Votre sortie est phénoménale, et le porte étendard derrière vous fait battre son drapeau dans le vent. Par contre, en avant de vous, derrière les murs de pierre qui commencent, très loins, à se dessiner, se fabriquent une fumée noire montant vers le ciel.

En continuant d'avancer, je criai à mes hommes: "Vous vous placerez en éventail devant l'entrée principale lorsque nous y arriverons, sauf s'il y a des ennemis. dans ce cas, restez derrière moi et je vous donnerai d'autres directives."

Vos hommes continuent à vous suivre. L'armée avait été placé loin de la ville pour ne pas nuir à son ordre public, vu que les dirigeants d'Imias savaient que les soldats pouvaient être pour la plupart turbulant. Par contre, ils avaient pris soin de construire une route facilement pratiquable entre les deux points pour les urgences. Après une bonne quinzaine de minutes de chevauchée, vous arrivez finalement au pied du mur, au, à cette porte, la herse est détruite, et les deux gardes sont morts.

Horrifié, je lançai: "Avancez prudemment en restant en formation!"

Les hommes vous écoutent, et le pas est ralentie. Soudainement, alors que le silence est rétablie, vous entendez dans la ville des hurlements, des cris, des entrechoquements d'épées et des arc qui se débande. La chaos règne, et vous voyez des bâtiments en feu. C'Est alors que des meurtrières sortent des dizaines de flèches. Incapable d'avoir prévu cet événement, toute l'armée est surprise, et environ sept cavaliers trépasse. Vous, en première ligne, recevez deux flèches dans l'épaule gauche, qui vous font tomber de votre cheval. (-8 PDV) (-6 PDV) (-4 PDV) Total: (-18 PDV)

Je crie: «À l'intérieur!» en me relevant péniblement et je fonce vers le château.

Les soldats, malgré toute la bonne foi qu'il vous lègue, sont quelques peu rétissants à aller vers l'intérieur. Votre cheval s'enfuit lors de votre chute, et seulement les plus loyaux sont resté avec vous, donc seulement une centaine. Malgré vos blessures, vous passez la herse, avec les deux flèches, et allez vous mettre en sécurité. Malgré tout, une seconde vague de flèches tombe, et vous perdez une dizaine de vos béligérants. Les autre viennent se camoufler avec vous. Depuis votre point, vous pouvez voir, derrière le mur, des hommes en noirs, tirant depuis les meurtrières.

Je cherchai prudemment une entrée au bâtiment.

Le rempart à deux entrées, de chaque côté de la herse, qui permettent de rentrer à l'intérieur du mur, au niveau des meurtrières, et de monter au sommet des remparts.

Je prends celle à ma droite.

Vous montez les escaliers, et même si vous n'avez donné aucun ordre, quelques intrépides soldats vous suivent. Vous montez tranquilement l'escalier, jusqu'à ce que vous arriviez au premier étage, où un dizaine d'archers bandits sont là, devant les meurtrières.

Je fonçai sur eux dans une ultime tentative de défendre ma ville, même si je devais y laisser la peau.