Prologue : Une nouvelle vie

L'île sud-ouest qui constitue le royaume de l'Instar est une vaste forêt plutôt dense, principalement constituée de feuillus. La capitale du royaume se trouve au nord-est de l'île, créant une très grande agglomération de population dans cette région. Par contre, le reste de l'île est constitué de quelques rares villages agricoles ou bûcherons qui vivent une vie paisible, souvent sur le bord des rivières ou de l'Océan.
Depuis quelques semaines, vous avez érigé refuge dans une petite caverne, près de la pointe sud-ouest de l'île, où un ruisseau afflue. La forêt est moins dense en cette région et les clairières et les petits animaux abbondes. Depuis votre incident, vous vivez en solitaire dans cet endroit magnifique, mais peu fréquenté des hommes de l'Instar. En fait, vous n'avez eu aucune visite depuis votre arrivée.
Ce matin-là, vous vous réveillez, aux petites heures du matin, aveuglé par un rayon de soleil qui entra dans la caverne. Accompagné depuis toujours de votre fidèle épée, vous vous êtes levé pour chasser et prendre tranquilement votre petit déjeuner. Vous suivîtes le ruisseau vers le Nord, comme à votre habitude, pour trouver un animal s'abbreuvant. Mais, même après une lieue de marche, rien. Aucune proie. Et pourtant, ceux-ci s'y trouvaient par centaines habituellement. Décidant de rebrousser chemin, vous fûtes surpris de l'étrange lourdeur de l'air. C'est alors que vous entendîtes des craquements de feuilles près de vous. Plusieurs craquements de feuille.

Reyan n'étant pas un homme furtif, et le nombre de visiteurs apperement élevé, il ne me sers à rien de me cacher. Je marche donc tranquillement vers le bruit, défiant la peur qui me ronge les sangs, cette émotion à qui j'ai déclarer la guerre autrefois...

Les feuilles craquent bruyament sous vos pas, et le bruissement derrière les buissons continue. C'est lorsque vous vous trouvîtes à deux pas du buisson qu'il y eu un fort craquement, et ce qui vous épiait, peu importe son nombre, mis les voiles instantanément.

Je cours dans cette direction en tentant de repérer ce qui produisait ce bruit.

Vous tassez les buissons, juste à temps pour voir un homme, mais juste un, s'enfuir vers la rive occidentale. Il est environ à une dizaine de mètres en avant de vous. Il ressemble à un de ces brigands, avec un habit et une cagoule noir, qui parcoure le royaume, mais vous n'êtes pas sûr, vu qu'il vient de disparaître derrière une série d'arbres.

-Reviens ici, sale lâche, criai-je! Je suis seul!

Je dégaine mon épée et écoute, suspectant une embuscade. Si rien ne se passe, je vais dans la direction où il est parti, tentant de repérer les traces que le brigand à surement fait dans sa fuite.

Effectivement, les branches cassées et les pousses détruites se voient en grand nombre sur la piste du voleur. Votre traque vous éloigne de plus en plus de la caverne où vous avez élu domicile, et vous arrivez à une descente plutôt abrupte, qui va jusqu'à la plage. Encore une fois, le voleur, ayant manqué de discrétion, avait laissé des traces nettes de son passage. Reste à savoir si vous allez sur la plage, ou non.

Sans aucune hésitation, je sors du couvert des arbres, l'épée au poing. prèt à en découdre avec n'importe quel enemi. Si, une fois sur la plage, j'apperçoit le voleur, je m'élance à sa poursuite.

Vous sortez sans discrétions des brossailles, votre vieille épée en mains, pour ne pas tomber sur le voleur, mais sur les trois voleurs qui dépouillent les cadavres de passagers qui étaient sur un voilier qui fit naufrage. Ils avaient dû les attaquer par surprise pendant leur panique.

«C'est hommes ont tuer pour le simple but de combler des besoins éqoistes.», pensai-je. Je m'élance sans crier vers ceux-ci, tentant de les prendre par surprise. Je vise le cou du premier, puis attaque si je le peut un second. Sinon, je me positionne pour parer les coups et contre-attaquer.

Malheureusement pour vous, le voleur que vous pourchassiez informa les deux autres de votre arrivée, mais l'un d'eux était trop occupé à ramasser les pièces d'or et les vêtements de velours d'une femme qu'il ne fit pas attention à vous. Votre épée eut raison de ses côtes, et les voleur poussa un terrible hurlement. Les deux autres sortirent des couteaux, et foncèrent.

Je me positionne en position combative, attendant mes ennemis de pieds fermes, non sans lâcher un rire cruel. Lorsqu'ils arrivent presque à portée, je fonce sur eux pour créer une attaque surprise, et je me sers de mes deux mains pour effectuer un coup du force suffisante pour qu'il soit impossible a bloquer avec un couteau.

Votre parade n'est pas vaine, car l'un des hommes vient pour attaquer, mais votre jeu d'épée le distrait, et comme vous avez dit, il ne fut pas capable de le bloquer avec un simple couteau. C'est avec douleur qu'il sentit l'épée lui passer de l'épaule jusque dans le torse. Il voulut pousser un hurlement, mais rien ne sortit. Il s'effondra, vous laissant sortir votre épée de son corps. (26 exp.) Le premier que vous avez touché est mal en point, mais il se relève doucement, fou de rage. Finalement, le dernier n'est pas dans votre champ de vision, jusqu'à ce qu'une douleur atroce vous prenne à l'épaule gauche. (-4 pts) Le couteau y était profondemment enfoncé.

Avec un hurlement de rage, je me retourne pour happer mon ennemi avec mon épée. Si j'y parvient et qu'il meurt, je me retourne pour faire face au voleur blessé. Si je le blesses, je tente tout de suite l'achever d'un revers avant de me retourner. S'il réussi à esquiver le coup, je m'éloigne, profitant du fait que l'un d'eux est blessé et donc ralentit pour éviter de me faire encercler.

Vous vous retournez brusquement et la lame du couteau sort brusquement de votre épaule. (-1pdv) Vous donnez un coup d'épée vers lui, mais il recule, l'évitant du même coup. Par contre, dans votre élan, vous vous voyez obligés de tourner un peu plus avant de vous arrêter, et vous ramassez au passage la tête de celui qui allait, par derrière, vous poignarder, laissant son corps tomber, moite. (+26 exp.) L'autre avec le couteau est étonné, mais pas désarmé.

Constatant n'avoir plus qu'un seul ennemi, je lui lance un regard de haine en me positionnant dos à la forêt, lui coupant toute retraite par en arrière, grâce à la frontière naturelle qu'est l'eau. Une fois en position, je m'élance en chargeant sur mon dernier ennemi puis lui envoie un coup vers le haut sous les côtes, visant les organes importants tels le coeur et le poumons.

Votre tactique de refermement fonctionna à merveille, et il ne tarda pas que votre ennemi se retrouvit coincé entre vous et l'Océan. Vous foncîtes sur le voleur, et celui-ci esquiva le premier coup, mais le deuxième arriva si rapidement qu'il ne put que constater sa présence dans son coeur. Il vous regarda avec un dernier regard terrorisé, et tomba. (26 exp.) Reprenant votre souffle, vous remarquez que les voleurs avaient laissés de nombreuses choses interessantes sur la plages: documents, argent, papiers, armes, nourriture, etc. Vous êtes à nouveau seul.

J'essuis ma lame sur les vêtements du vaincu, jubilant de puissance d'avoir tuer trois hommes à moi seul. Puis enfin je fouille les cadavres des voleurs et de leurs victimes. Ces gens étant morts, ils ne sont plus que des objets pour moi. Je ramasse tous les documents, les pièces de bronze, la nourriture, les armes et équipements pouvant m'être utiles.

Vous trouvez une trentaine de pièce de bronze, ce qui vous étonne, vu la richesse des bijoux portés par les femmes mortes, soit deux boucles d'oreille d'or, un collie de perle, deux robes de soie, deux bracelets d'émeraudes et une bague d'argent. Par contre, vous tombez sur un document, ou plus précisément une enveloppe, avec une lettre à l'intérieur, cacheté avec un sceau seigneurial que vous reconnaissez. Le sceau de celui que vous avez étrangé...

Je passe le collier sous mon chandail et la bague à mon doigt. Le reste des bigoux étant trop prohéminants, je les laisses là. Ja ramasse aussi les 30 pièces de cuivre. Puis, avec une touche de mépris, j'ouvres la lettre pour en lire le contenu.

Le cachet s'ouvre sans grandes difficultés. C'est une lettre assez complète, mais très interessante:

Mes grandes salutations, Araf de la Côte,

La présente est pour vous informer ma confirmation à la participation à votre projet. Je vais verser six-cent pièces d'or à votre entreprise, et deux-cent de plus viendront lorsque j'aurais obtenu la ferme d'un de ces imbéciles d'agriculteur. Il me suffira de supprimer les mâles de cette famille pour en prendre le contrôle, ce qui ne devrait pas être une lourde tâche. Je ne pais plus depuis longtemps les taxes de seigneurie au roi, ne n'vous inquiétez guère. Je suis un patriote fidèle et loyal. Mon nationaliste est dur comme fer. Aussi, je mets la moitié, donc 75, de mes hommes à vos ordres. Je tiens tout de même à ce qu'ils soient traités avec amabilité. N'oubliez que je peux toujours vous faire crucifier. En bref, je vous accompagnerai pour le siège du 16 septembre, et cela, avec le plus grand plaisir. Je vous laisse volontier la tête du roi, mais je vous serai reconnaissant de me laisser celle du compte Referun. J'ai un petit compte à rêgler avec lui.

Gloire à notre succès,

Zanan

12 septembre 365.

Je relis plusieurs fois la lettre, tentant d'y déceller une erreur d'interprétation de ma part. Mais je dois me rendre à l'évidence: Zananpréparait une mutinerie contre le roi, accompagné de ce Araf de la Côte. Je dois le prévenir. Aussi partai-je aussitôt vers la ville où se trouve le roi.

La capitale du royaume de l'Instar se situait au nord-est de l'île sud-ouest du royaume de l'Instar, bref, à la direction opposé de votre position. Vous avez donc deux choix. Sois vous traversez directement, en ligne droite, par la forêt, pour vous rendre à destination; ou vous continuez sur la côte vers le Nord, où il y a une ville côtière un peu plus loin et où vous pourriez peut-être trouver un moyen de transport. Aussi, vous remémorant les apprentissages que vous avez eu en écoutant les différentes rumeurs, vous vous rapellez qu'Araf de la côte était un brigand, fort réputé pour avoir tué ses parents, et violé et vendu en tant que prostitué sa soeur, mais aussi pour avoir tué et pillé plus d'une centaine de personnes de la haute bourgeoisie. Détestant la monarchie, il dirigeait aujourd'hui un groupe tout de même important de brigands et de hors-la-loi dans une secte un peu au sud de la capitale de l'Instar, Imias.

Je décides de me diriger vers le nord, espérant trouver une caravane de marchand voulant une protection ou alors un navire en partance pour la capitale dans lequel je pourrais offrir mes services. Si je ne peux me trouver de moyens de transport légalement, je me dit que je peux toujours vouler un cheval. L'important était d'atteindre le capitale de l'Instar le plus vite possible.

Vous marchez sur la grève sablonneuse tout l'après-midi, sans qu'il y ait de problèmes. Vous arrivez à une jolie ville, aux palissades de pierre, et aux rues pavées. Les lumières des feux embellissaient la ville, la rendant très luxuriante. Effectivement, cette endroit s'enrichissait principalement du tourisme, vu à ses plages grandioses. Les habitants du village avaient presque tous des boutiques ''attrapes-touristes'', qui faisaient fortune, car, ceux qui viennent en vacances, ce sont les nobles et les riches. De ce fait, cette ville était très prospère, et très loin des problèmes quotidiens des hommes normaux.
C'est donc dans une ambiance de fête que vous entrez dans la ville par la porte sud. À l'entrée, il n'y a qu'une sentinelle joviale, qui vous souhaita la bienvenue lorsque vous êtes arrivé, et vous ouvrit la porte. En entrant, vous voyez principalement des magasins, et une magnifique auberge, presque semblable à un manoir. Malgré tout, il est bien répendu que c'est dans l'auberge de la ville que la pire racaille de celle-ci se trouve.