Prologue : Une nouvelle vie

Ne pouvant résister èa l'envie d'aller me frotter à ces racailles, je décides d'aller y faire un tour. De toute façon, les brigands souls pourraient m'apprendre des informations bien utiles sur ce que mijote Araf de la Côte.

Vous entrîres dans l'auberge, bien surpris. Les murs et le plancher étaient en pierres polies, et les flammes éclairant la pièce rougeoyaient dans de belles lanternes de verre. L'auberge était galament habillé, et on pouvait voir trois hôtes qui l'aidaient. C'était vraiment une auberge très riche. En tout, il y avait trois tables où il restait au moins une place. La première était occupée par deux hommes et leurs femmes, en habits chics et de fort haut rang. Lorsque quelqu'un s'approchait d'eux, il reculait, de peur qu'ils touchent à leurs vêtements de soie. La deuxième était occupée par trois hommes, des pêcheurs, vu leurs habits, qui se racontaient des exploits de pêche. Finalement, la dernière était occupée par deux autres hommes, l'un assez chic, mais pas dédaigneux comme les quatre autres, car il parlait avec un homme en cape, un voyageur visiblement, avec une dague à la ceinture.

Je demande un repas et je vais m'asseoir auprès à la troisième table, écoutant discrètement les discussions.

L'aubergiste vous réponds aimablement (après que vous lui ayez demandé un repas):
-Bien monsieur, ça me fera le plus grand plaisir. Veuillez prendre place et l'un des esclaves viendra vous servir.
Vous vous dirigez vers la table, et y prener place. L'homme chic vous remarque, et s'arrête de parler, vous fixant. Le voyageur regarda ses genous. Il est visiblement dérangé par votre présence et attends des explications.

Intérieurement amusé par l'effet que je crée, je n'en laisse rien paraître et je mange mon repas tranquillement en faisant semblant de n'avoir rien remarquer. De toute évidence, ces deux types cachent quelque chose. S'ils s'en vont, j'attend un peu puis je paie l'auberiste en vitesse avant de les suivre discrètement.

Ils restent en place, et étonnement, ils reprennent la conversation une minute plus tard. C'était le voyageur qui parla le premier:
-Donc, tu crois que soixante pièces de bronze vont le séduire.
-Dès qu'il y a de l'or : répondit le chic, il vient. C'est un avard, mais il est essentiel. Je sais qu'il est capable de réunir une armée complète en moins de deux.
-Je te trouve fort confiant...

Je fait semblant de ne pas écouter la conversation, mais je tente de déterminer qui est cet avard et de quel côté est cette armée : bon ou mauvais? Lorsque mon plat arrive, je le mange tout simplement.

-Ce n'est pas que je suis confiant, c'est que je connais mon entourage. Il ne saura pas nous trahir. Nous sommes pour lui tout ce qui reste.
-Peu importe, répondit le voyageur, je me tiens toujours sur le fait qu'il faudra plus qu'un avard intrépide pour abattre cette menace brigande. J'ai entendu dire qu'ils allaient préparer des pillages. On a plus de temps, c'est maintenant qu'il faut agir.
-Je sais... Je sais...
Votre plat arriva, servi par un esclave nain. Le chic vous regarda, semblant enfin vous voir. Il vous parla:
-Vous êtes un voyageur, monsieur?

Je remerci l'esclave avant de répondre avec un sourire innocent.

-Oui. Je viens d'un petit village fermier, plus au sud. Ma soeur ainée s'est mariée avec un marchand de la capitale, il y a trois ans. Évidemment, elle est partit y habiter. Je viens d'apprendre qu'elle a eu un enfant, et qu'elle me convie chez elle. Vous vous rendez compte! Avec toute cette distance! J'ai une ferme à m'occuper moi! Je suis venue ici pour trouver le moyen de transport le plus rapide possible vers la capitale. Si tout vas bien, je pars, et je reviens.

Puis je manges tranquillement, profitant de l'occasion pour refaire mes forces pour le voyage.

Le chic lance un coup d'oeil à son ami. Il semble content de quelque chose. C'est alors que vous sentez une pression dans votre côte gauche. Le voyagur avait une dague braquée sur elle. Le chic ricana:
-Alors comme ça, dans le Sud, les fermiers se pavanent avec des épées. Ça m'étonnerait qu'elle soit un cadeau pour le bébé.
Il prit un air plus sérieux:
-Dites-nous ce que vous faites, et nous évaluerons si vous êtes un allié ou un ennemi. Un seule geste, et il vous tue. Les dizaines de couteaux de lancée qu'il a dans ses poches sortent à une vitesse surprenante habituellement.

Je leur lance un sourire. Évidemment, je m'était fait avoir. Je baisse donc le ton pour qu'on ne nous entende pas.

-Écoutez, si vous ne mentez pas, nous ne sommes pas ennemis. Je cherche des informations sur un certain brigand. C'est un allié d'un de mes anciens ennemis. Si vous êtes vous même des brigands, tuez moi tout de suite, je n'en ai pas peur, je n'ai plus rien qui me rattache à ce monde.

Ce fut à leur tour de rire, mais le fut parla encore:
-Un chasseur de brigand... Seul... Voilà qui est assez inhabituel. Et qu'est-ce qui vous amène dans la petite ville d'Orifer. Un soldat comme vous ne dois pas être en vacances... Surtout armé...?

-Soldat?

J'éclate de rire, puis je reprends mon regard haineux, fixant les yeux de mon intérogateur.

-Je suis tout sauf un soldat. Ceux-ci ne sont qu'hobsédés par la gloire et l'honneur. La chevalerie est la pire de toutes les faiblesses. Croyez-moi, ces choses ne me connaissent pas. Je vous l'ai dit ce que je venais faire ici : Je cherche des informations sur l'allier d'un de mes ennemis., un brigand. Avec cette information, vous en savez suffisemment pour faire votre jugement sur ma personne.

Tout se passa soudainement très vite. La pression sur votre côte cessa, mais l'instant d'après, le voyageur était derrière vous, et ensuite, il glissait sa main dans votre poche pour en ressortir aussitôt. Il avait une vitesse incroyable, et il effectua tous ces mouvements sans que vous ayez pu faire quoi que ce soit. Avec surprise, vous vîtes qu'il ouvrait la lettre que vous aviez trouvé sur le brigand. Le chic parut heureux de la vivacité de son camarade, mais d'autant plus par le symbole sur le cachet.
-Un voyageur transportant une lettre cacheté d'un blason de baron. Décidément, nous tombons bien.
Le voyageur lut la lettre.

Je me lèves à mon tour.

-Je suis un être surprenant, n'es-ce pas? Avec cette lettre, vous savez tout de mes intentions. Comme ton ami va s'en appercevoir en lisant, je n'ai pas mentis. À présent, je veux connaître les vôtres.

(Vote repas vous redonna +6 PDV)
Le chic vous prit par le collet, et vous chuchota à l'oreille:
-Il y a trop de personnes ici, mais je ne peux vous laisser partir. Vous allez suivre docilement mon ami, ou alors ou abandonne votre carcasse dans une ruelle. C'est un oui, ou un non, sans discussions.

-Même si vous auriez décider de partir, je vous aurais suivi.

Je les suis docilement, mais je ne les laisse pas m'aggripper par le bras ou autre.
Je paie l'aubergiste en quittant.

Vous venez pour payer, mais l'aubergiste vous montre le total qu'il a calculé sur une feuille de papier: 4 pièces d'argent et 50 de bronzes, alors que vous disposez de trente pièces de bronze. Celui-ci vous empêche de sortir tant que le repas n'est pas payé.

Je lui propose mon collier de perles.

Il est sur le coup étonné qu'un homme incapable de payer un modeste souper soit en possession de perles aussi luxueuse, mais la brillance et l'éclat des bijous eurent vite fait de l'hypnotiser. Il accepte sans faire de difficultés. Lorsque les différents économiques furent réglés, le voyageur ne demanda pas votre avis pour vous aggriper de force, et le chic vous suivîtes. Vous sortîtes de l'auberge, alors que la nuit était complètement tombée. Peu de mond se promenait dans les rues, alors le passage brusque que vous faisiez passa inaperçu. Les deux hommes vous amenèrent à la porte Est, d'où vous sortîtes sans problèmes. C'est avec étonnement que vous remarquîtes qu'il n'y avait aucun garde. La situation semblait plutôt étrange. Des deux côtés de la route de l'est, il y avait des forêts denses.
Environ 100 mètres après la porte est, votre groupe obliqua vers la droite, pour s'enfoncer dans la noirceur sauvage. Vous avancîtes... vous avancîtes longtemps, jusqu'à ce que votre groupe arriva à un endroit où deux tentes étaient érigées. Il y avait des ''bancs'' rustiques, formés de troncs d'arbre bruts. Le voyageur vous assit de force sur l'un d'eux, et il alla, avec le chic, s'asseoir sur deux qui étaient à votre opposé. Le chic, aillant prit un air presque politique, dit strictement:
-Maintenant, racontez-nous votre histoire depuis le début, et nous pourrons enfin collaborer. Les informations que vous détenez son capitale pour notre escarmouche, et je crois que vous pourrez nous être utiles. Par contre, si vous ne coopérez pas, Magas devra vous couper la tête.

-J'accepte de vous aider, à la condition que vous me rendiez la lettre. Comprenez, elle ne vous est plus utile, mais elle l'est encore à moi. Je dois l'amener au roi, pour qu'il la lise. Il refusera probablement de me croire si je ne fais que lui dicter le message. Et comme vous ne m'avez même pas indiquer vos intentions, je ne peux pas faire confiance que vous allez ramener la lettre au roi.

Je me tais. S'il me rend la lettre, je lui dit tout ce que je sais. Je ne lui cache pas que j'ai tué de mes propres mains Zanan ni que j'ai ramasser ce collier sur le corps de la femme morte.

Le chic vous regarde avec un sourire, non pas moqueur, mais amical:
-Vous serez incapable d'arriver à la capitale d'ici après-demain. Vous aurez besoin d'aide. (Il vous tendit la main.) Je me nomme Feregar le Fort. Lui, c'est Madas du Nord. Nous traquons les bandits de l'Ouest, ou de la côte, qui complôtent en ce moment contre la monarchie actuelle. Je ne suis pas surpris de voir cette lettre. Il est clair que leur but est un assassinat. Je vais garder la lettre. Mais nous vous aiderons. Laissez-nous vous accompagnez. Nous combattons pour la même, et nous avons des chevaux...

Je lui sers la main.

-Reyan Kercy. Ok, mais je ne perdrai pas cette fichue lettre de vue. Et s'il y a de la bagarre, je ne veux pas être mis à l'écard. C'est clair?

-Ne n'vous inquiétez: dit le voyageur. Nous ne sommes pas du genre à tuer les brigands sans partager. Je suis Madas, enchanté.
Vous vous serèrent la main. Le chic siffla prestement, et enleva son beau manteau, pour laisser voir un brillant habit de soldat. Quelques secondes après, quatre beaux étalons arrivèrent des bois, sellés, et harnachés. Feregar les caressa:
-Celui-ci m'a toujours appartenu. Lui appartient à Madas, et les deux autres étaient à nos compagnons, morts après une embuscade de brigands. Maintenant, il faut partir. Si nous voulons empêcher ce meurtre, nous devrons galoper pendant au moins 24 heures sans arrêt. Alors, on y va?

*Vous faites connaissance avec de nouveaux compagnons, et l'inspections vous révèle leurs statistiques:
Feregar le Fort
Homme de l'Instar
Niveau 2
PDV 66
Attaque 21
Défense 20
Agilité Moyenne
Endurance 12
Épée, Arc

Madas du Nord
Rôdeur (Homme de l'Instar)
Niveau 3
PDV 65
Attaque 25
Défense 23
Agilité Très Rapide
Endurance 17
Épée, Arc, Poignard

Je monte à cheval et je les suis.