Livre I : Un même et seul ennemi

Masef semble vous lancer un regard, lorsqu soudainement Araf saute du bustre, levant sa grande épée, et vous fonce dessus.

Je tente d'éviter sa charge et de la dévier lutôt que de le bloquer (Car il est plus rapide que moi donc une esquive seule ne fonctionnera pas). Puis je mise sur la rapidité des contre-attaques puisqu'une épée lourde lui obligera de terminer ses mouvements, il sera moins vif.

La lourde épée arrive lorsque vous vous tassez. Mais comme vous l'aviez dit, il a vu votre coup venir dévie un peu son coup. Vous réussissez à bloquer partiellement, mais la mauvaise posture dans laquelle la lourde épée vous met à cause de son poids vous étire l'épaule, créant une douleur à ce niveau. L'épée termine sa course par terre lorsque par en arrière, Masef arrive. Du même coup, Araf laisse son épée par terre, et se tasse, lui conférant une extrême rapidité. Ensuite, dans son élan, il sort un couteau de lancée, et le tire en direction de Masef, qui le reçoit dans l'épaule, le faisant tomber.

Cete fois, j'attend que Masef se lêve et lui fonce dessus pour en faire autant. Pour le vaincre, il faut l'empêcher d'esquiver nos coups et donc l'attaquer en même temps. De plus, s'il bat en retraîte, je ne lui en laisse pas la chance et je le poursuis. Il a un avantage en combat éloigné qu'il faut lui enlever (Ses couteaux de lancée).

Il s'arrête dans sa course à reculons et attends de voir ce que vous faites. Vous voyant tout les deux foncer sur lui, il tire un couteau de lancée en votre direction . Il se tasse alors sur votre droite.

En courant, je me tasse vers la droite en tournant et je poursuis mon mouvement avec mon épée pour le happer (si Masef ne se trouve pas là).

Masef se retrouve à ce moment paralysé par la peur. Vous vous tassez, et vous esquivez le couteau, qui finit sa course plus loin. Ensuite, vous foncez sur Araf. Il tente d'esquiver le coup par l'avant, pour pouvoir aller chercher son épée par après, mais il fait un faux mouvement, et vous lui tranchez une partie des côtes. Pendant qu'il se plit sur lui-même, continuant lentement son chemin, vous l'entendez halleter.

Je lui saute dessus et je le cloue au sol, l'épée sur la gorge.

-Maintenant dit moi quel était ton but.

Vous et Masef arrivez chacun de votre côté pour le prendre sans qu'il puisse s'échapper. Masef l'atteind le premier, mais Araf esquive brillament, et étonnament, il lui balance un coup de poing dans les côtes, qui le destabilise. Sa blessure semble être complètement insignifiante pour lui. Alors qu'il ait la voie libre vers son épée, il fonce, vous à ses trousses. Vous faillissez d'avoir Araf, mais il s'échappe, courant vers sa grande épée. Malgré votre course éperdue, il la reprend, et est prêt à combattre.

Je ne m'arrête pas une seconde et tente de le blesser d'avantage en l'attaquant avec mon épée.

Vous arrivez sur lui, mais il réussit à prendre sa lame, et à parer le coup. Vous êtes rendus face-à-face. Masef quitte alors le combat pour aller vois son loup, fonce sur Araf. La grande porte du hall s'ouvre alors, et quelqu'un que vous connaissez bien entre dans la salle d'audience, accompagné de cinq hommes. C'est Feredas.

Je m'éloigne un peu et je ricane tout bas:

-C'est domage pour moi, je vais devoir partager mon plaisir avec ces nouveaux arrivants. Vous ne parliez pas de loyalistes à craindre tout à l'heure?

Araf semble terrorisé. Juste à l'expression qu'il y a sur son visage, vous comprenez que les nouveaux arrivants sont contre lui. Il est maintenant seul, contre huit hommes et un loup. Voyant Masef et le loup foncer dessus, Araf, prit de panique, mais également prit d'un élan de courage, il lance:
-J'ai fait mon devoir sacré. J'ai fait mon devoir divin. Le roi maudit est tombé du trône des dieux, et il ne le souillera plus. J'ai fait mon devoir. Me voilà recompensé. Une mort dans la bravoure. Merci Ighisthal, et que les cieux te bénisse.
De ce coup, il abbat sa lourde épée dans votre épaule, sans que vous puissiez faire quoi que ce soit. (-22 PDV) Vous tombez sous la douleur. L'épée rentre profondément, mais Masef arrive derrière Araf, et lui lâche un coup de poing derrière la tête. Le choc est si fort qu'il lâche son épée, vous laissant tomber, l'épée ensanglantée sortant du trou béant. Alors, tibutant, et un peu étourdit, Araf tourne pour faire face à Masef, mais c'est alors que son loup, arrivant à la charge, saute, et entre ses dents, il empoigne la tête du chef des bandits, et l'arrache dans l'élan de la force. Son animal tombe un peu plus loin, et mord de son plus fort la tête, jusqu'à ce qu'elle éclate entre ses mâchoires. Le cadavre reste quelques temps en suspension, et tombe. Araf de la côte, le chef des bandits de l'Instar, l'assassin du roi de son pays, l'instigateur du mouvement rebelle, avait trépassé. (120 exp.) Les autres soldats étaient bouche bées, et vous gémissez de douleur.

Étandu au sol, gémissant, je vois la fin combat, et la satisfaction que j'ai voyant la tête de Araf me galvanise. Je tente alors de m'asseoir avant de dire a Feredar, aussi fort que ma voix affaiblie me le permet:

-Il était temps que tu arrives, ce dément a bien failli m'avoir. Encore une chance que ce soit impossible.

Je commence à rire mais la douleur provoquée par ces tremblements me fait m'étouffer, et je me met à tousser. Puis je rampe vers Araf pour voir ce qui pouvait être utile à ma quête: (La grande épée, protections, or, nourriture,etc..)

La grande épée est certe immense, et votre capacité de légende des épées vous permet de la manier, mais votre niveau d'attaque est un peu faible, et vous auriez un peu de difficulté à la manier pour l'Instant. Par contre, elle sera facilement maniable au niveau 2. Il ne détient qu'une petit cotte de maille, que Masef prend.
Votre importante blessure vous empêche de bouger comme il le faut. Feredar et Masef viennent vous voir. Masef tente de vous réconforter et de vous soigner, mais l'emplacement de la blessure ne permet pas de faire un pensement. Feredar parle:
-Bonjour mon ami. C'est le chaos en dehors d'ici. Les bandits ont prit le contrôle de la ville. Et devine qui est à leur tête... Madas. Il nous a trahi, l'imbécile. Je ne croyais pas ça possible pour lui. Mais peu importe, je vais tenter de te transporter à l'infirmerie, elle est juste devant le château.
Il se retourna alors vers Masef, et se présenta.
La douleur ne s'aténua pas. (-1 PDV)

(**Question: Es-ce que je peux accrocher mon épée à une main à ma ceinture et l'autre dans mon dos? Es-ce que ça fait deux armes équipées?)

-Merde, ça fait mal! Comme ça ya une autre salo qu'il va falloir que je tue!? C'est presque dommage.

Je tente de me relever et même si je ne réussi pas je dis:

-Merci les gars.

Avec l'aide de Masef et de Feredar, vous réussissez à vous mettre sur pieds, mais il est clair que la douleur des muscles qui s'étirent, vous aurez de la dificulté à arriver à l'infirmerie à temps. Feredar dit à Masef:
-Soulevons-le ensemble. Avec un peu de rapidité, nous réussirons à l'amener avant qu'il perde connaissance. (Vous perdez connaissance quand il vous reste 3 PDV)
La douleur est toujours présente, et le sang coule. (-1PDV)

Je me laisse transporter.

Avec Feredar, Masef vous soulève assez facilement. Vous gémissez d'une douleur soudaine (-1 PDV) tandis que Feredar et Masef vous sortent de la grande salle d'audience, et arrivent dehors, ou un grand soleil resplendit. Vous descendez le bustre qui sert à s'élever au niveau du rez-de-chaussée, et vous arrivez sur les dalles inégales du sol. C'est alors que vous entendez des sifflements de flèches et de claquements d'épées derrière vous. Les brigands contre-attaquent. Vous tournez le coup, surprit, et la douleur est criante. (-1 PDV)

Faiblissant de plus en plus, je me laisse guider.

Masef part à travers les maisons, et il disparaît derrière un coin, entrant dans le combat. Avec un de ses soldats, Feredar vous amène à l'intérieur du bâtiment en face de vous, où, à l'intérieur, c'est l'action sans attente. Des infirmiers et infirmières se promènent partout, passant de civière en civière, vérifiant chacun des cas. À en voir l'infirmerie, vous n'êtes pas le premier blessé, mais il reste tout de même quelques civières. Alors, votre ami vous amène sur l'une d'elle, et les autres soldats sortent. Feredar s'amène un banc, et s'asseoit à côté de vous. La douleur vous fait mal. (-1 PDV)
Vous voyant souffrir, il soupire, et dit:
-Est-ce que ça va?

-Comme si un troupeau de vaches m'avait piétiné. Et je sais de quoi je parles ; ça m'est arrivé quand j'était jeune... Merci d'être venu, le démend m'a presque eu.

-Bien... répondit-il. Que s'est-il passé lorsque nous nous sommes séparés, après l'arrêt des brigands.

-Je me suis dirigé directment au château. Quand je suis entré, le roi était mort, décapité. Araf était là, ainsi qu'une dizaine de gardes et ce type, Masef. Il essayait de faire passer la faute sur Masef, mais il n'était pas armé, tandis que Araf était à côté du corps du roi avec un couteau ensanglanté. J'ai tenté de faire remarquer ce détail aux gardes, et quelques uns en furent convaincus, mais la plupart ont cru Araf et nous ont attaqué, Masef et moi. Le temps que nous nous débarassions des gardes qui nous menaçaient, ceux qui étaient de notre côté sont morts et il ne restait que des gardes du côté de Araf. On a été forcé de les tué aussi. Puis nous avons attaqué Araf et avons combattu jusqu'à ce que tu arrives.

-Hum... dit-il, votre situation était bien mieux que la mienne. J'ai disons... eu quelques difficultés depuis que nous nous sommes quittés. Les brigands que nous avons rencontrés en premier ont été simplets. Nous en avons tué un, et les autres se sont enfuis. Encore là, je ne doutais pas de Madas. Mais ensuite, nous nous sommes dirigés vers le château, et il m'a arrêté. Je l'ai questionné, trouvant son agissement bizarre, et c'est là que Madas a tenté de me tuer. En fait, j'y serais resté si le capitaine de la garnison n'était pas passé par là. Selon Madas, j'en savais un peu trop sur les plans du Royaume Fermé, et je devais mourrir. Évidemment, j'ai remarqué à ce momment qu'il avait bluffé sur ses blessures tout le long du voyage. Et du bon bluff car je n'en ai pas douté une seconde. Mais alors, il m'a aussi dit que je ne pouvais pas entrer dans le palais, que ton sort était scellé, et que le roi était fini. Au début, je le croyais fou, mais j'ai vite réalisé qu'il était malheureusement très sérieux. J'ai donc engagé le combat avec lui, et il a failli m'envoyer dans l'autre monde, mais par chance, comme je vous l'ait dit, le capitaine de la garnison est arrivé, et Madas s'est enfui vers le Sud-est de la ville. J'ai alors expliqué la situation au chef, et me reconnaissant, vu que je suis un vétéran de l'armée, il mit une dizaine d'hommes sous mon commandement, et partit dans son cas vers l'est de la ville, où on avait besoin d'aide. C'est là que je suis allé dans le palais, et que je t'ai retrouvé. Mais maintenant,je ne sais plus que faire de la situation...