Livre I : Un même et seul ennemi

-Araf était le chef de cette mascarade, t il est mort. Maintenant, celui qui semble en savoir le plus, c'est Madas. Dites à une de ces filles quelle me recoude et partons tout de suite pour l'est de la ville. Il ne faut pas qu'il s'enfuit.

-Ce serait effectivement préférable.
Il part chercher un docteur, et c'est alors que vous voyez Masef entrer dans l'infirmerie, accompagné de son loup.

-Je te croyais en train de découper des brigands.

À cause de la foule de monde et du tapage, il ne semble pas vous entendre. Par contre, vous voyez Feredar qui revient, accompagné d'un médecin. Une douleur vous reprend l'épaule. (-1 PDV)

-Pas trop tôt.

Masef va lui parler, et ils arrêtent de marcher. Ils se parlent, et vous n'entendez pas. Après quelques instants, Masef et Feredar partent, et le médecin arrive vers vous. Il vient à votre chevet, et vous pose quelques questions:
-Bonjour mon soldat. je voudrais savoir quel est votre nom, comment vous vous êtes fait cette blessure, et depuis combien de temps? Dépêchez-vous, je n'ai pas toute la journée.

-Reyan. J'ai reçu une épée plus lourde que moi dans l'épaule ya à peine quelques instants. Et si vous pensez pas avoir beaucoup de temps; j'ai presque plus de sang, ça fait un bon bout que j'attend sur cette maudite civière ALORS QUE J'AURAIS DÉJÀ PU MASSACRER TOUS CES IMBÉCILES QUI SE PENSENT AU SERVICE D'UN STUPIDE DIEU.

-Calmez-vous: répondit-il. Je vais essayer de réparer cette vilaine blessure. Par contre, vous la sentirez encore pour au moins une semaine.
Il prend son matériel, et commence s'installer près de vous. Il vous tata l'épaule, créant une intense douleur, il commence alors à recoudre, faisant des points de suture improvisés. La douleur est si intense que vous ne savez pas si vous serez en mesure de ne pas vous évanouir. (-2PDV)

Je prends une grande inspiration et j'attends qu'il aie finit.

Les premières douleurs furent les plus intenses. Il prit une dizaine de minute, piquant et raccoudant, désinfectant avec une eau bizarre de temps à autres. Le sang ne coulait plus, et il finit, pour ensuite vous donner un drôle de pain, sans croûte. Il vous dit:
-Mangez, cela vous redonnera des forces, mais vous avez perdu trop de sang, vous ne pourrez pas retourner immédiatement au combat, sinon, vous mourrerez, à bout. Il y a un léger somnifère dedans, pour que vous puissiez vous endormir, malgré le stress des combats. Vous n'avez pas vraiment le choix, vous êtes sur le bord de perdre connaissance.

-Je ne veux pas de votre pain. Les combattants de l'Instar ont besoin de moi. Seuls, ils ne réussiront pas.

Je pousse un soupire, comprennant que je n'ai pas le choix et pousse un juron à voix basse en mangeant le pain.

Vous sentez encore votre épaule, mais la douleur est de moins en moins présente. Vous mangez le pain. Il est très bon, et a un meilleur goût que le pain traditionnel. Le docteur part alors vers d'autres civières. Peu de temps après, vous sentez vos paupières lourdes, et votre esprit s'endormir, ce que vous faites quelques minutes après.

Vous vous réveillez, vous ne savez pas combien de temps plus tard, mais en bien plus grande forme. (+18 PDV) Le soleil brille encore, mais il y a moins de mouvements et d'action dans l'infirmerie. La plupart dorment comme vous le faisiez, et le calme semblent être revenu. Vous êtes moins engourdi qu'avant, et votre épaule ne vous fait plus mal. Vous avez repris du sang, et il n'y a pas eu d'infection. Le docteur, vous voyant, viens vers vous.

-Combien de temps, demandai-je au docteur, préparant déjà mes choses por partir?

-Vous avez dormi environ 2 heures.
Il regarde attentivement vos blessures, assez innocement.
-Votre plaie s'est refermée. Je crois que vous pouvez repartir au combat. Vos armes et vos vêtements sont près de la civière. Libérez la vite pour que l'on puisse l'utiliser pour quelqu'un dans le besoin.

Je saute à pied joints en bas de la civière, sans oublier de remercier le docteur. J'enfille mes vêtements et mes équipements avant de sortir à la hâte de l'infirmerie.

Vous sortez, heureux de retrouver l'air frais et la lumière du soleil. Vous aviez cru comprendre que Feredar resterait avec la garnison devant le palais pour garder la place forte, et attendre votre retour, mais à votre grand étonnement, la cour est vide, il n'y a plus personne.

Je pousse un juron, me disant qu'ils devaient avoir avancé lorsque je dormait. Je décide donc de me dirriger vers le sud-est de la ville, où, selon les dires de Feredar, Madas s'était réfugier. Étant donné que les brigands ont provoqué le soulèvement de plusieurs citoyens, qui pour la plupart doivent s'être trouver une arme, je me méfie peu de mon apparence si je recontre des brigands, espérent passer pour un rebelle ayant rejoin leurs forces. Néanmoins, je tentes d'éviter les rues principales ainsi que les endroits stratégiques pour surveiller les allées et venues.

Vous avancez dans les ruelles de la ville. Plus au sud-est, vous entendez des bruits de combat, mais il n'y a personne, même dans les rues les plus grosses. Vous continuez votre avancée, jusqu'à la place du marché. Vous venez de trouver Feredar.

Je me dirige en courant vers Feredar. S'il combat, je tente d'éliminer son adversaire de côté pour le débarasser.

-Quel est le plan?

C'est la ruée. Vous avez apreçu Feredar quelques secondes, mais il est retombé dans la nué de monde. Il devait y avoir au moins une trentaine de brigands, et une quinzaine de soldats de l'Instar, dirigés par Feredar. Il était impossible de l'atteindre. Vous foncez, mais vous sentez alors, dans votre course, une lame vous tâtez le cou. Vous sentant prit au piège, vous arrêter, et identifié votre aggresseur au grand sourire diabolique. C'est alors que vous reconnaissez cette capuche brune, cet équipement de voyage, et surtout cette lame. Madas vous dit:
-On va en quelque part, Reyan...

Je ne me retourne pas, me contentant de répondre:

-Salut, mon ami. Comme ça tu as changé de camps. Sans vouloir t'offenser, c'est un peu lâche de ta part.

Sans crier gare, je tente de lui donner un coup de coude dans le ventre pour lui couper le souffle puis je me penche pour éviter son épée et je me dégage. Je me retourne ensuite pour lui faire face.

Vous tentez de lui donnez un coup de coude, mais vous ratez. Par contre, votre mouvement brusque vous permet de sortir de son emprise, et vous reculez. Vous êtes maintenant face à lui, et il vous sourit.

À mon tour, je lui lance un sourire cruel et moqueur. Puis j'attend de voir ce qu'il compte faire, l'épée déguainée.

-Je dois te dire : dit-il avec mépris, que je n'ai pas changé de côté. En fait, j'ai toujours été contre vous. J'ai eu la malchance d'avoir le mauvais rôle. Je devais faire l'agent double pour mes frères, et j'ai bien réussi. Ma tâche est d'anéantir cette foutu ville pour faire tomber l'alliance, et anéantir les peuples d'Elfaime, pour crée un nouvel ordre. Malheureusement, mes frères ne semblent pas avoir compris que l'alliance s'est déplacé dans le royaume des Bois Argentés. L'instar n'est plus rien, sauf un artefact vieillissant.

-Je compatis avec toi, mon pauvre. Surtout que bientôt, toi tu ne seras plus rien, sauf un corps pourrissant.