Livre I : Un même et seul ennemi

-Tu as de grandes ambitions, Reyan, mais votre sort est déjà scellé. Les seigneurs marchent déjà sur les forces de l'alliance. Les elfes noirs trépasseront d'ici peu, et ensuite, ce sera le tour des hommes. Ce sera votre tour. À nouveau, les ombres redeviendront maîtres, et les peuples mineurs ne seront plus que des esclaves, sauf ceux qui les ont servis à juste image, comme nous.

-Hum... Cest un bon plan. Sauf que tes amis, «les ombres», ils ont oublier un détail : Je ne peux pas mourrir.

Sur ce, je m'élance dans sa dirrection pour le tuer. Faisant une feinte à gauche, je l'attaque à droite, visant l'aine.

Il ricane, et recule. Pendant que vous avancez, une flèche sort d'une maison, partant droit dans votre direction. De l'autre côté, le même phénomène se produit.

Je me jette par terre pour éviter les flèches.

-Ainsi, tu es tellement lâche que tu t'entoure d'archés pour te défendre. Toi aussi tu as peur de moi. C'est évident après tout : Dans mon village, les gens disaient que j'était le descendant du Dieu de la mort.

Je ris intérieurement : C'est faux, mais j'en profite pour grandir ma légende.

Vous réussissez à les éviter assez facilement. Vous vous relevez, dites ce que vous dites, et Madas vous répond:
-Le dieu de la mort... Je comprends maintenant pourquoi Zanan a eu tant de facilité à détruire ce peuple minable. Vous ne valez pas mieux qu'une troupe de gobelins sauvages enragés, priant des humains incapables de faire des mensonges concrets.

Je lui lance un sourire cruel et je m'élance à nouveau, varian brusquement de vitesse pour empêcher les flèches de m'atteindre.

Les flèches sortent à nouveaux, et Madas s'enfuit, vers Feredar, encore dans la mêlée. Le rôdeur lève son sabre vers le vétéran en très mauvaise posture. Les flèches tombent juste devant vos pieds.

Je cris à feredar pour attirer son attention pour qu'il vois Madas et je fonce dessus.

Feredar, surprit par votre cri, se retourne vivement, et voit juste à temps la lame de Madas pour l'esquiver. C'est alors que deux brigands arrivent sur lui, et il parade avec la dextérité d'un vétéran, alors qu'il est contre deux novices, et un ennemi très dangereux. Pour le combat général, il ne vous reste plus que sept hommes, alors que les brigands en ont facilement vingt-cinq.

L'important à tuer pour le moment, c'est Madas, ensuite nous pourrons nous occuper du reste, ou penser à la retraite.

Je continue de courir dans la direction de Madas, sans me soucier des flèches, et la colère que j'éprouve face au traitre me pousse à aller toujours plus vite. Une fois arrivé, je tente de le tuer de dos, profitant du fait qu'il est occupé avec Feredar.

Vous arrivez derrière lui à pleine vitesse, et à votre grande surprise, il n'y a plus de flèches qui sortent des fenêtres. Par contre, Madas, toujours alerte, remarque votre avvancée, et évite votre coup mortel en sautant. Avec sa lame, il dévit la votre, et tente de vous toucher la jambe, mais il vous manque. Il voit alors la grosse épée lourde que vous portez avec peine et misère. En réatérissant, il dit:
-Hum... C'est donc vrai... Tu as tué Araf... Je peux voir que mon épée ne lui a pas été d'une grande utilité.
Il vous regarde sombrement:
-Je crois que je vais la reprendre, et vu que tu l'as souillé, tu le paieras de ta vie.
Prenant son bel arc en arrière, il encoche une flèche.

N'aillant pas d'autre options, je fonce dans sa direction, espérent l'atteindre avant qu'il ne décoche sa flèche.

Les brigands sautent alors sur Feredar. Obligé de se retourner, il esquive le coup, mais perd de vue Madas. Celui-ci en profite pour tirer une flèche. Elle part. Elle vole. Vous courrez de toutes vos forces, mais vos jambes ont une limite, et elle atteind le dos de Feredar avant que vous puissiez dire quelque chose. Alors, les brigands en profite, et préparent un coup. La colère qui vous habite devient incontrolâble. Feredar, qui avait accepté de vous suivre, semblait être sur le point de succomber. C'Est alors qu'une force inhumaine vous prit. Vous sentez que vos bras, dans la vue de Feredar, ont réveillé une force enfoui depuis votre naissance. Votre fardeau que vous portez à votre ceinture se fait moins pesant, vous y êtes même attiré. L'Épée lourde des Forges du Nord, Észak-penge, vous appelle.

Sans réfléchir, je la prend, puis je commence frapper, dans le seul but de tuer, tuer le plus possible. Je dois mettre Feredar en sécurité le plus vite possible, même si je dois y laisser ma vie.

Vous prenez l'épée avec une aisance consternante. Ce n'est pas facile, mais c'est possible. Avec puissance, vous donnez un coup dans la direction de Madas, et celui-ci, trop fier de lui-même, ne vit rien venir. Au dernier moment, il se tassa, mais son bel arc y passa. Le bois poli et sain éclata en miettes pendant que la corde claqua. Voyant son joyau détruit, et sa lame chez l'ennemi, Madas, fou furieux, fit un signe du bras, pendant que les brigands, au prix de nombreux sacrifices, tuait le dernier soldat de votre faction. Le brigands reculèrent, et des maisons sortirent trois flèches, qui vinrent toutes les trois se planter dans Feredar, agonisant. Il prit un souffle crispé.

Si c'est encore possible, je tente de haper les jambes de Madas pour l'infirmer. Si je réussi, je m'en sers ensuite comme otage pour défendre Feredar.
Sinon je cours vers mon ami pour le protéger des flèches.

Le sang coule de la bouche de votre ami, qui, tanspercé par une flèche dans le dos, et trois flèches dans le thorax. Mais il force, et travaille pour rester en vie, prenant chaque respiration avec un grand effort. Madas se recule et deux brigands viennent se placer entre eux. Il vous est impossible de l'atteindre. Avec un grand sourire diabolique, il vous regarde, alors qu'il fait un geste de la main. Alors, vous entendez trois cordes, par derrière vous, claquer.

Je fonce sur Madas, Ézsak-penge levée. Il s'agit de l'endroit le pus sécuritaire contre ces flèches, car logiquemet ceux qui les ont lancées ne voudront prendre le risque de toucher leur maître. Toujours bouillant de haine, je tente de tuer Madas, ou au moins de le blesser.

Vous entendez au raz de votre oreille une flèche, mais elle ne vous touche pas. Au contraire, les trois foncent sur Feredar. Une manque sa cible, mais les deux autres font mouche dans son dos. Il se crispe, mais il survit. Alors que vous foncez sur Madas, celui-ci recule, va se placer derrière Feredar, disant:
-Je le tue au moins geste.

Je m'arrête sur le champs et j'interrge Feredar du regard pour savoir que faire.

Il vous regarde avec pitié, comme s'il voulait vous prier de le sauver. Les huit flèches qui le transpercent le rendent immobile, mais il semble supplié, prier pour qu'on arrête sa souffrance. En vous voyant, les brigands arrêtent, et Madas rit:
-Comme c'est beau, n'est-ce pas, Feredar? Le royaume que tu as toujours défendu tombera à cause de ton incompétance.

Je réfléchis en un éclair. Madas aurait pu tuer Feredar puis ordonner de m'éliminer en quelques temps, mais il ne l'a pas fait encore. Il a donc peur de moi, surement parce qu'il a la preuve que j'ai tuer Araf.

-Tu crois ça, Madas? Réfléchis un peu. Je suis débutant, alors que Araf était bien entraîné.

Je laisse cette phrase en suspends quelques instants, mon visage se fendant d'un sourire moqueur.

-J'ai reçus de l'aide. Araf a parler de l'annonce de deux loyalistes. On aurait pu penser que toi et Feredar étaient les élus, mais de toute évidence tu est tout sauf un loyaliste. Je suis l'un de ces loyalistes, et l'autre... (Mon sourire s'agrandis encore et je regarde par dessus son épaule, faisant un petit signe de tête à une personne imaginaire) Dépose Feredar tranquillement sur le sol, Madas, et va t'en avec tes archés. Ils peuvent me tuer en quelques secondes, mais présentement, un assassin se trouve dans ton dos, et il n'hésitera pas à tirer si tu ne fais pas ce que je te demande.

Il vous fixe intensément, comme saisi par vos propos. Incapable de détourner son regard de vous, craignant que vous l'attaquiez, il attend le couteau sous la gorge de Feredar. Par contre, les brigands ayant entendu regardent tout autour, cherchant l'assassin.

Je ris.

-Madas, a votre place je me dépêcherais. Vous avez remarquer que vos hommes cherchent mon ami. S'il se sens en danger, il n'aura d'autre choix que de tirer, ce qui serait bien dommage pour vous.

Madas reste immobile, n'éloignant pas son regard. Les brigands, ne voyant personne, regardent autour, et l'un d'eux, un peu plus loin, tire son couteau, et fonce sur Madas et Feredar.