Nostalgie

Galahad était toujours dubitatif. « Mais souhaitent-ils vraiment expier leurs fautes ? » répondit-il. « Même si je les retrouvais, je ne crois pas qu'ils veuillent entendre quoi que ce soit. »

-Seul le temps le dira mon cher ami... Mais à l'instant, une tempête arrive, et je conseille à tous ceux n'ayant pas la force et les armes de la vaincre d'aller se protèger dans leurs foyers. Quant à moi je m'en retourne supplier les dieux d'être clément quant à nous. C'est mon devoir et ma tâche. Le vôtre, Galahad, est de diriger la chute de notre ennemi.
Aussi brusquement qu'il était apparu, le prêtre disparut dans une déflagrance de lumière, laissant le chevalier au centre d'un cercle admirateur de citoyens inconvaincus...

Galahad soupira. Les deux criminels pourraient certainement lui être d'une aide précieuse, s'il trouvait le moyen de les motiver, mais il ne savait pas s'il était prêt à les pardonner. En fait, ses sentiments personnels n'avaient aucune importance, il devait d'abord penser au bien du royaume. Il irait voir Masef et son ami fou et tenterait de négocier avec eux. Sans plus attendre et en lançant « Quoi qu'il arrive, nous vaincrons. » aux citoyens, le commandant rallia ses soldats et partit dans la direction qu'avaient prise les fuyards.

Après votre appel à la victoire, les citoyens hurlèrent votre nom, et repartirent les uns après les autres, tranquilement, rassurés. Quelques soldats, environ 7, vinrent vous rejoindre, et vous partirent dans la rue principale de la ville. Franchissant tout de même une distance raisonnable, vous ne vîtes aucun des deux hommes, et encore moins le loup, mais il y avait de nombreuses ruelles sombres qui partaient de cette rue et desquelles ils auraient pu fuir.

Certain que de tels êtres n'avaient pas la capacité de se montrer discrets, le commandant examina soigneusement le sol et même les murs pour y déceler quelque trace de leur passage.

À part des traces canines partant vers la deuxième ruelle à gauche, vous ne voyez rien d'interessant à votre recherche.

Galahad n'ayant aucune idée de l'endroit où chercher Masef et son camarade, il décida qu'il était mieux de donner une alerte générale et de les faire amener devant lui lorsqu'ils seraient trouvés. C'est pourquoi il tourna les talons pour repartir en direction du château et indiqua à ses soldats de faire de même.

Trois soldats se dispèrent à travers la ville pour lancer l'alerte comme quoi vous désirez voir ces deux hommes question de diplomatie. La garnison retourne dans la caserne près du palais, alors que vous même retournez à la grande place devant le palais, en bas des grandes marches.

N'ayant plus qu'à attendre que ceux qu'il cherchait se fassent livrer à lui, Galahad entra dans le palais pour s'enquérir de l'état de son souverain.

Lorsqu'il rentra à nouveau dans le palais, Galahad tomba à nouveau sur les gardes au bas des escaliers. Lorsque vous arrivâtes, le même que tout à l'heure vous redit encore :
-Désolé, mais les médecins disent que le roi aura besoin de soins spéciaux et qu'il ne peut être visité. C'est extrêmement important pour sa survie nous ont dit les experts, mais il n'est pas mourant si son état se préserve.

En guise de réponse, Galahad hocha la tête. Il décida ensuite d'aller participer lui-même à la recherche des deux fugitifs, faute d'obligations plus pressantes, et se rendit lui-même dans les rues.

La place centrale semblait aussi normale qu'avant. Par contre, Galahad arrive dans la première rue, et voit, sortie d'une ruelle, le fameux Masef et son loup, en train de regarder autour, semblant un peu perdu...

Va dans le sujet ''L'autre chemin'' Masef et Augure sont sortis de la ruelle, et deux gardes discutent avec eux.