Rey Le Réprouvé

Rey n'en revenait que pas.

- C'est absurde. Je suis en compagnie d'un maire! Que pensez-vous que votre roi vous fera lorsqu'il saura que vous aurez empêcher un maire et son protecteur de déposer un message de la plus haute imprtance?

Un sourire narquois apparu sur le visage du soldat.
-Il n'en pensera rien du tout mon cher...
Il monta son arc, encochant la flèche, imité peu après par les quatres autres hommes.
-Il ne le saura jamais!

Lorsqu'il vit le soldat lever son arc, Reyan réagit immédiatement, levant Ezsak-Penge qu'il n'avait toujours pas rangée. Il bondis sur son adversaire, plongea sa lame dans son ventre. Il le soutin alors , s'en servant comme bouclier pour avancer vers les autres soldats.

-Au sol, cria t'il à l'intention du maire derrière lui.

Le soldat n'eut même pas le temps de crier à l'attaque que la vie l'avait quittée. (+20 exp.) Le maire écouta sonertissement et retourna au sol, juste à côté du buisson, tout comme Rey. Les flèches des autres soldats tombèrent, mais aucune ne fit mouche, elle tombèrent toutes trop haut. Deux des soldats laissèrent leur arc pour sortir des épées, et arrivèrent vers vous. Les deux autres encochaient des flèches.

Ces soldats avaient signés ler arrêt de mort. La col`re acide qui tenaillait Reyan depuis tout ce temps envers ceux qui s'étaient laissés corrompre était revenue. Un mépris meurtrié. Il se releva et parcouru la dernière distance le séparant de ceux qui avaient vers lui, prenant soin de les laisser entre lui et les archers. Il frappa alors l'épée de celui de droite pour l'empêdcher d'attaquer, avant de revenir du revers pour enfoncer Ezsak-Pege dans son flanc, passant sous la garde du soldat.

Le blocage a complètement destabilisé le soldat, et il dû reculer. Le coup d'épée de Rey ne l'atteignit pas puisqu'il avait pris de recul, mais il vint percuter la deuxième épée, qui la reçu dans un coup tellement dur qu'il l'échappa au sol. Relevant la tête, Rey vit deux flèches qui venaient vers lui, mais les deux le manquèrent, allant derrière lui. Le soldat percuté revint à lui, et fonça sur vous d'un coup venant d'en bas.

Rey utilisa sa maîtrise des épées pour bloquer le coup, puis de remonter son épée afin de désarmer son adversaire, toujours en prenant soin de rester hors de champ de tir des archers.

Les flèches ne tombèrent plus. Grâce à la lumière de la lune, Rey put voir les archers ranger leurs armes, et repartir à la course dans le champ. L'un des soldats à moitié convaincu d'attaquer rebroussa chemin. Rey désarma l'autre soldat, qui ne se fit pas prier pour fuir avec les autres. Une fois qu'ils eurent déguerpis, le silence était revenu, à l'exception d'un toussotement de crachas derrière vous.

Rey eu un rictus de mépris devant la lâcheté de ces hommes. Cependant, il ne pouvait les suivre. Il avait une mission. C'est alors qu'il allait se retourner qu'il entendit ces toussotements et ces gazouillis. Il craint alors ce qu'il allait découvrir, mais il en avait une idée. Ces son étaient des sons de mort, d'agonie.

En se retournant, Rey vit le maire couché devant le même buisson de tout à l'heure, mais il y avait dans son être deux flèches qui étaient solidement plantés. Il cracha un troisième filet de sang, prenant de grandes respirations saccadées et difficiles. Il n'était pas mort, mais celle-ci semblait planer au -dessus de lui, comme la lune, le menaçant d'une manière ténébreuse.

Reyan se précipita alors vers le cadavre du soldat pour lui retirer son chandail. Il déchira la partie sur laquelle il y avait du sang, afin d'éviter une éventuelle infection. Il retourna auprès du maire, puis le retourna. Indiférant de sa douleur, il brisa les pointes des flèches, puis les retira d'un coup sec. Il enroula ensuite les plaies du tissus, afin de tenter de retenir l'hémorragie. Il souleva ensuite l'homme et le plaça sur le cheval, grimpant à son tour derrière lui. Durant tout ce temps, il n'avait dit aucun mot.

Il mit son cheval au galop en direction de la ville, prenant soin de soutenir le maire.

À part quelques chignement, la maire n'avait pas protesté aux manoeuvres de Rey. Il semblait ailleurs, partit, dans les vapes. Lorsqu'il partit vers la capitale, Rey sentit que le corps du maire se crispa d'un coup sec, avant de s'effondrer brutalement vers la droite, menaçant de faire basculer le cheval. Même votre force avait de la difficulté à le retenir en même temps que de garder les rennes du cheval solides.

La mort planait au dessus d'eux. Cependant, Rey n'abandonna pas. Il fit pencher le corps du maire vers l'avant afin qu'il soit plus stable, puis poursuivit sa route.

Le corps décidement mort du maire s'affaissa sur le devant du cheval, mais il tint. L'animal partit dans un galop indécis, peu précis, mais sûr. La lune continuait d'éclairer cette nuit, et dans la plaine, il n'y avait rien qui semblait indiquer la présence d'autres individus. Par contre, au loin se dessinaient plus fidélement les murailles d'Imias qui semblaient, bien étonnament, être désertes de gardes, alors que vous étiez à environ cinq cents mètres du lieu.

Troublé par cette situation, Reyan eu un mauvais pressentiment. Cependant, il fit poursuivre le cheval vers la muraille.

Il n'en prit pas longtemps à Rey à arriver à la herse fermée, dépourvu de gardes et de protection. Il n'y avait aucune activité, personne ne le surveiller ou ne faisait de ronde.

Reyan était troublé par ce fait, mais refusait d'abandonné. Il commençait néanmoins à avoir un très mauvais pressentiment. Il fit parcourir la muraille de son cheval, voulant atteindre une autre porte, espérant y trouver quelqu'un qui pourrait lui ouvrir la herse.

Suivant la barricade vers le Nord, Rey arriva à la porte Nord-Ouest qui était dans le même état d'abandon et de silence, sauf que dans les meurtrières, vous pouviez entrevoir des hommes, portant les armures de l'Instar, qui discutaient entre eux, un groupe de trois à peu près. Derrière vous, les première lueurs d'une aube tardive se faisaient voir.

Reyan héla les soldats.

-Ouvrez ces portes. Je transporte le maire du village à l'ouest. Il es gravement blessé. J'ai aussi un message de la plus haute importance.

Ils prirent un certain temps avant de venir vous regarder à travers la meurtrière. L'un d'eux vous dit sérieusement et sobrement :
-Nous avons ordre de ne laisser passer personne. Faites votre chemin et revenez quand le blocus sera levé.

-Écoutez, un maire est en danger de mort. Et j'ai un message de la plus haute importance pour le roi. Ouvrez cette porte!

Rey serra les poings, il commençait à perdre patience.

Le soldat fit comme s'il ne vous avait pas entendu. Mais au Nord, vous entendez prêt de la muraille des bruits d'épées qui s'entrechoquent. Le henissement des chevaux se faisait aussi entendre... vers l'entrée nord.