Rey Le Réprouvé

Reyan observa l'homme attentivement, jaugeant sa sincérité. Il lui sembla assez sincère pour qu'il le crois.

-Maintenant, dit moi qui est ton maître.

Il l'observa d'un regard qui en disait long sur le sort qu'il lui réserverait s'il ne répondait pas.

Le vide de déconcertation dans les yeux du brigand disparut pour faire place à de la confiance. Laissant aller un sourire, il lâcha :

-Désolé.

Une fraction de secondes plus tard, une flèche vint se planter dans le sol, juste à côté de vous deux...

Lâchant un juro bien senti, Reyan se redressa prestement et força l'autre à en faire autant, avant de se placer dans son dos, la lame de l'épée de cuivresous la gorge. Se fiant à l'angle que la flèche faisait avec le sol, il pouvait savoir envion dans quelle direction cell-ci avait été tirée. Il se plaça donc de façon à mettre l'autre homme entre lui et l'adversaire encore invisible.

-Écoute, ton petit ami est peut-être là, mais je peu encore te faire souffrir aisément. Dis-moi où il est.

Les flèches ne tombèrent plus. Le brigand vous pilla brusquement sur le pied et la douleur vous fit lâcher un instant l'étreinte que vous aviez sur lui. Dans la noirceur, vous entendirent une corde qui se banda. Le brigand était à un millième de seconde de partir a la course.

Voyant sa cible tenter de fuir, Reyan l'agrippa par la chose qui lui était le plus accessible : ses cheveux. Le tirant à l'arrière, il rafermi sa prise sur le brigand avant prendre l'arme de cuivre et l'enfoncer dans son pied. Il ne voulais pas tuer, juste faire souffrir.

-Je t'ai posé une question, dit Reyan entre ses dents serrées par la colère. Oèu est planqué ton copain?

La corde claqua. Rey ramena le brigand, le tirand par les cheveux. De la nuit surgit une point de fer, qui vint se ficher dans le coeur du brigand. Un instant plus tôt, et c'était votre coeur qui lâchait. Il mourrut instannément, et s'effondra, mais vous le soutenez, faisant de lui un bouclier.

Reyan maudit l'archer alors qu'il sentait l'homme s'enfondrer devant lui. Le soutenant afin de s'en servir comme un bouclier, Reyan laissa l'épée de cuivre choir au sol. Celle-ci était plus utile pour placer sous la gorde d,un home qu'Eszak-Penge, mais certainement pas aussi puissante. Il se dirigea ensuite à sa droite, vers la forêt, où il serais plus à l'habrit des flèches, tout en tenant le cadavre en direction de l'archer.

Vous arrivèrent au niveau des arbres, et le corps était devenu assez lourd, voir difficile à soutenir. En passant un arbre, vous aperçurent, un peu plus loin, un autre homme, l'arc au repos, qui avançait tranquilement, prêt à tirer une flèche n'importe quand. Vous étiez derrière un arbre, il était un peu plus loin que l'orée de la forêt.

Laissant choir le corps là, Reyan s'accroupis dans l'ombre afin d'observer l'homme. Il ne semblait pas encore au courant de sa présence. Cette forêt était donc truffée d'archers. Celui-ci était-il un ennemi ou pas? Tout portait à lui faire croire que la réponse était oui. Déguainant lentement Eszak-Penge, il attendit que l'homme aie le dos tourné pour s'en approcher en faisant le moins de bruit possible. Si son plan fonctionnait, il l'embrocherais de dos.

L'arc aux aguets, le brigand avança tranquilement vers le lac, et il fut après quelques instants dos à vous. Partant dans sa direction, vous partirent tranquilement, mais la pierre collée sur Eszak-Penge accrocha une branche, alors que vous étiez à deux mètres de l'archer. Celui-ci se tourna d'un bond, surpris, sans bander son arc, mais il entama le geste.

Voyant l'archer se retourner, il su qu'il avait un délai suffisnt pourfranchir le derniers mètres et trancher la gorge de l'archer à l'aide d'Ezsak-Penge, aussi poursuivit il selon son plan.

La fraction de seconde fut trop tard, et le brigand évita le coup d'épée de Rey en se penchant, et, sortant une dague de sa poche, il la passa sur le tibia de Rey, transperçant profondément la peau. (-2 PDV, enlève les toi même s'il te plait) Dans la douleur et le sursaut, Rey recula de deux pas, mais le voleur ne lui sauta pas dessus. Il lâcha son arc, et sortit une épée. Il était armé d'une épée à la main droite et d'une dague à la main gauche, il était sur la défensive, et vous aviez une blessure qui saignait assez fortement.

Reyan analysa la situation: cet homme avait l'avantage sur la défence, car il pouvait bloquer d'une main et frapper de l,autre, avec sa dague. Le plus intelligeant à faire dans cette situation aurait été d'attendre que son adversaire attaque en premier. Le problème, c'est que puisque cette forêt était truffée d'ennemis, Rey risquait qu'un autre arher voie le combat et aille épaule son allier s'il ne se dépêchait pas à mettre fin à ce combat. Le seul dernier choix de Reyan était de contrer ce plan. Puisque la dague de l'homme était dans main gauche, et donc à la droite de Reyan, celui-ci se déplaça vivement vers ce côté réduisant les chances d'être atteint par l'épée et frappa à deux mains d'un mouvement de droite à gauche, visant le flanc de l'homme. Il espérait que sa maîtrise des épées l'aiderait, et que la force du couup soit impossible à bloquer par l'homme avec seulement une dague. Faisant cela, il demeurait à l'affut de l'épée de l'homme, près à bloquer en utilisant sson talent en cas de besoin ou à s'esquiver dans le pire des cas.

Le coup fut brutal, car bien que cela semble insensé, le brigand tenta de bloquer avec sa dague. Néanmoins, la force du coup était trop intense, et jamais la petite lame n'aurait pu vaincre cette force. Il fut donc obligé de la lâcher, mais du même coup il recula brutalement vers l'arrière, titubant, sans équilibre.

Reyan sut alors que sa technique avait payé. Il s'avança et tenta de conserver son avantage, en frappant d'un coup d,estoc dans le ventre. Ce type de coup était très difficile à bloquer, surtout pou qu'elqu'un en équilibre précaire S'il voulait survivre, le brigand devrais esquiver, et même y parvenait, cela l'empêcherait de retrouver son équilibre.

La pointe disparut dans le torse du brigand, qui beugla, avant de s'éteindre, laissant couler le sang rouge écarlate sur Ezsak-Penge, avant de tomber au sol. Le silence était revenu. Le nuage cachant la lune venait de s'enlever, et tout devint clair autour. Vous voyiez clairement les trois corps, étendus au sol, et la silouette sur le lac d'un corps enveloppé. Le sol était couvert de sang un peu partout, et il y avait encore cette drôle de pierre qui collait sans lâche à votre épée, cette pierre noire, tracée de blanc.

Reyan était intrigué pr cette pierre, mais il devait d'abord s'enfuir de cet endroit. Maintenant que sa victime avait crié, les autres archers convergeraient vers cet endroit. Aussi Reyan nettoya t'il rapidement son épée sur les vêtements de l'homme avant de la renguainer et de fuir à travers les bois, en direction de l'auberge où il avait passé la nuit.

Reyan n'entendait rien qui pouvait sembler à d'autres humains dans ce terrain. Avec la fine lumière nocturne qui s'était dévoilée, il pouvait apercevoir un peu plus au Nord le village côtier qui lui servait de gîte depuis quelques jours. Une fois le nettoyage terminé, il se dirigea vers l'auberge. Rien ne lui en empêcha. Il fut surpris de trouver le village silencieux, mais c'était un peu normal, il n'avait jamais veillé aussi tard. Il entra dans l'auberge, ou le tavernier lavait les dernières choppes de cervoise qu'il avait servie dans la soirée. Il lança amicalement :
-Alors, la soirée n'est-elle pas belle mon cher Rey?

Reyan pénétra dans l'auberge, l'air maussade.

-Non, pas vraiment. Je suis désolé si j'ai l'air maussade, mais ne croira pas ce qui vient de me tomber dessus.

(J'ai de l'argent? Si oui, je lui commende un verre)

Reyan fit une pause, avant de questionner l'aubergiste.

-Votre maire, avait-il des ennemis à ta connaissance, ou quelqu'un qui en voudrait à sa vie?

Il vous donna agréablement un verre vu votre air déconfit. Il parut un peu incertain quant à vos questions :

-Et bien, pas à ce que je sache, mais dis moi pourquoi tu parles au passé? Il est toujours là à ce que je sache.

Reyan soupira avant de cracher le morceau.

-J'ai surpris des types le balancer à l'eau au lac, tout-à-l'heure. Ils l'ont tué.

Il plongea son regard froid dans les yeux de l'aubergiste.

-j'étais là, ils ont tenté de me tuer. J'ai réussis à en interroger un avant que d'autres me tombent dessus. Il disait qu'ils avaient tué le maire afin de créer une polimique. Il a laissé sous-entendre qu'il agissait sous les ordres d'un maître, mais je n'ai pu en savoir plus.

L'aubergiste, surpris, lâcha sa choppe, et se dirigea vers une fenêtre qui donnait sur le village. Son regard se promena sur une des maisons en face de l'auberge, la plus grande, et, toujours gardant son regard là, il vous dit :

-Je crois qu'il t'a mentit mon cher. Le maire est dans sa maison, je le vois qui se promène à travers sa fenêtre.

Reyan se leva et alla voir èa la fenêtre. Il y vit un homme.

-Je vais voir ce qui en est. Je reviens, si possible.

Reyan sorti de l'auberge et se dirigea d'un pas décidé vers la maison du maire. En chemin, il s'assura que son équipement était bien ceintré et facile d,accèes, surtout Eszak-Penge. Satsfait, il s'approcha de la maison, et cogna èa la porte.

Rey traversa la route et arriva à la grande porte en chêne. Trois coups suffirent et quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit sur un vieil homme, un peu bedonnant, un air fatigué et en habits de nuit, qui dit tout de même de manière assez courtoise :
-Que me voulez-vous pour me réveiller à une heure aussi tardive?

Le regard dur de Reyan n'avait rien pour rassurer cet homme, mais ce dernier fit son possible pour le mettre à l'aise.

-Je m'appelle Reyan et je suis désolé de vous déranger à une heure aussi avancée dans la nuit, mais avec ce qui c'est passé, vous comprendrai que mes raisons sont justifiées. Je dois d'abord vous poser cette question, qui vous semblera probablement étrange: êtes-vous le maire de ce village?