Galahad, commandant de la lumière

Prenant son élan, il tenta d'enfoncer la porte d'un coup d'épaule.

La porte craqua, et s'effondra sous votre deuxième coup. Vous tombez dans une salle sombre, semblable à un salon, avec un foyer éteint sur le mur de gauche, quelques chaises, une table au centre, et au fond un escalier qui partait au centre et se séparait des deux côtés après un palier. À votre droite, il y avait une porte fermée, mais aucun signe de vie.

Se demandant bien comment la lumière du deuxième étage avait pu s'éteindre toute seule et craignant un lien avec la bête qu'il avait rencontrée plus tôt, Galahad décida de monter les escaliers pour voir de quoi il retournait, attentif au moindre indice d'une présence.

Vous arrivez au palier. Rien d'anormal. Par instinct, vous prenez l'escalier de droite, mais vous remarquez que tous les deux arrivent sur une même salle commune. Et là... ce déroule l'horreur.
La salle est assez grande, aussi grande que celle du bas, mais plus basse. Il n'y a aucun meuble, mais en son centre, il y a une croix, en fer, haute et bien faite, sur laquelle est crucifié un homme, nu, ayant des clous de fer dans les mains et les pieds. Au sol le sang coulait encore, et trois corbeaux se tenaient sur chacun des bouts du haut de la croix. L'un d'eux poussa un croissement épeurant. Dans cette noirceur, le visage de l'homme n'était pas visible.

Incapable de réprimer un cri d'épouvante, Galahad s'approcha dans la pénombre pour tenter de voir si l'homme était toujours vivant.

Aucun souffle, aucun battement de coeur. La mort ne faisait que planner. L'un des corbeaux croissa redoutablement à nouveau, et vous rapprochant, vous vîtes que le torse de l'homme était marqué. Des tisons illuminaient encore un peu, et dans la peau vive, une inscription se lisait :
-Mort au Prince! La monarchie doit tomber.
Dans ce visage mort et immobile se lisait les traits juvéniles de la descendance royale...

Horrifié par ce qu'il venait de voir, Galahad avait tout de même les idées suffisamment claires pour se rendre compte que le reste de la famille royale courait un grave danger. Sans s'attarder plus longtemps, il s'élança aussi vite qu'il le put en direction du palais.

Sortant de la maison, vous refîtes le même trajet que tout à l'heure, et le même garde était somnolent à l'entrée. Vous remarquâtes un soupir dans son expression lorsqu'il vous remarqua.

« LE PRINCE A ÉTÉ ASSASSINÉ ! lui cria en plein visage Galahad, dont nulle autre pensée n'occupait l'esprit. Il faut prévenir Sa Majesté immédiatement ! »

Les deux gardes sursautèrent. Celui qui avait soupiré lança :
-C'est impossible! Il n'est pas sortit ce soir. Êtes-vous sûr que vous allez bien général?

Frustré de n'être pas davantage pris au sérieux après toutes ses années de loyaux services, le commandant répondit : « S'il est là, je veux le voir immédiatement. J'ai trouvé un homme qui lui semblait identique assassiné dans une maison tandis que je rentrais chez moi. Il est impératif que j'aie la confirmation qu'il est en vie. Sinon, ce sera tout de même un cas de meurtre. »

-Bien mon général!
Le garde ouvrit un peu l'entrebaîllement de la porte et vous demanda si vous voulez le suivre.

Galahad hocha la tête et se dirigea à la suite du garde.

Vous et le garde traversâtes la salle d'audience sombre et qui faisait un grand écho à une vitesse ahurissante. Le garde alla vers la droite, où il vous mena dans une salle en escalier qui montait. Après plusieur marches, il alla vers un couloir qui arriva dans un grand dortoir aux murs de marbres qui donnait sur 4 portes. Il se dirigea vers celle le plus à droite, et il cogna durement à la porte :
-J'en appelle au Prince Jirel de l'Instar!
Mais rien ne répondit...

Galahad savait qu'il n'y aurait jamais de réponse, mais, sans trop savoir pourquoi, il dit tout de même : « Mon prince, veuillez nous signaler votre présence, je vous prie ! C'est de la plus haute importance ! »

La porte ne s'ouvrit toujours pas, mais après une bonne minute, ce fut la porte à l'opposé qui s'ouvrit. Du haillon sortit un homme, assez grand, aux cheveux bruns en bataille, portant une grande cape pourpre et de tissu brodé. Un diadème ornait sa tête alors qu'un luxueux collier descendait devant un chandail de nuit très élégant. L'homme royal dit de vive voix :
-Que signifie ce vacarme soldat en cette heure tardive de la nuit!

Quand il aperçut son souverain, le commandant s'inclina et s'excusa du désagrément avant de prévenir le roi de la probabilité qu'il soit arrivé quelque chose à son fils.

-Eh bien, relevez-vous Galahad, s'il est arrivé quelque chose à Jirel, il s'en fera savoir.
Le roi, aussi... sobre et habile que d'habitude, s'approcha de la porte de son fils et se mit à marteler dedans en lançant :
-Mon fils, vient nous ouvrir, ces hommes ont des craintes sur toi.
Mais encore une fois, il n'y avait pas de réponse.
(OOC : La prochaine fois, écrit ton dialogue en mots, c'est plus simple et plus RP^^)

Toujours troublé par les images du cadavre et certain que c'était bien le prince qu'il avait vu mort, Galahad demanda quand même : « Messire, désirez-vous que je force la porte ? »

-Il va bien falloir pardi, dit gaiment le roi, ce vieil empoté dort comme une bûche, il va falloir y aller nous même. Essayez donc mon cher Galahad.
La porte de pierre semblait bien solide, et bien lourde.

Prenant son élan et se préparant au choc, le commandant fonça dans la porte avec son épaule du plus fort qu'il put.

Dans sa grande charge, le commandement fonça dans le porte en marbre de toutes ses forces. Il colisionna durement la pierre, se faisant terriblement mal à l'épaule (-1 PDV). Par contre, elle recula un peu, laissant une ouverture dans l'entrebaîllement.

Lorsqu'il vit l'ouverture, Galahad tenta de jeter un coup d'oeil à l'intérieur de la pièce en poussant sur la porte de toutes ses forces.

La pièce était sombre, mais Galahad ne pouvait pas voir grand chose sauf des formes de meuble. En poussant sur le battant de marbre, celui-ci recula de plus en plus jusqu'à ce qu'il soit possible d'y faire passer un homme. Alors, une pièce sombre, non-éclairé, se dévoila devant les deux hommes et le roi.

En plissant les yeux pour mieux apercevoir les formes autour de lui, Galahad s'aventura prudemment à l'intérieur de la chambre en faisant signe au garde de le suivre, au cas où le kidnappeur du prince serait dans les environs.